La retouche photographique a toujours existé, même du temps de l’argentique. L’informatique fait gagner du temps, beaucoup de temps, que d'heures passées devant l’agrandisseur de l’argent beaucoup d’argent, plus de papiers, plus de produits gaspillés. La photographie numérique est moins tolérante aux écarts de luminosité que ne l’est la photographie argentique, alors oui, mes photos sont corrigées mais juste ce qu’il faut pour compenser ces écarts.

Celles qui sont retouchées, truquées, bidouillées, les photomontages, sont annoncés.

Le masquage est une opération  qui se réalise lors du tirage d'un négatif sur du papier. Le but est de rééquilibrer la densité et/ou le contraste sur le tirage final, c'est à dire d'appliquer des temps d'exposition et/ou des filtrages différents selon les zones de l'image. Il se pratique sous l'agrandisseur. Puis, après avoir effectué tous les réglages de l'agrandisseur et placé le papier, on réalise le tirage définitif par expositions successives, en masquant à chaque fois les zones à retenir. On place pour cela des obstacles au faisceau lumineux entre l'objectif de l'agrandisseur et le papier sensible. On utilise les mains, ou des bouts de papiers découpés aux formes voulues, éventuellement montés sur des tiges fines. En photographie, la retouche consiste à corriger des défauts d'aspect, éclaircir ou assombrir l'image, augmenter ou diminuer les contrastes, la saturation des couleurs, etc.